Martial Courcier est comédien, auteur et metteur en scène. Il a parcouru pendant des années le monde du spectacle, du théâtre de la Colline où il fait ses débuts en 1990 au théâtre de la Michodière tout récemment. Au cinéma, il est apparu dans de nombreux long-métrages tels que « Je reste » de D.Kurys (2003) ou « L’instinct de mort » de J.F. Richet (2007), mais également dans des séries TV comme « Engrenages » ou « Navarro ». Les débuts de Martial Courcier furent pourtant aux antipodes du théâtre puisqu’il fréquenta les facultés de médecine puis de psychologie avant d’entrer au cours Florent.
Sa carrière est marquée par les pièces qu’il a écrites et qui ont été données à Paris, en province ou à l’étranger telles que « L’opposé du contraire » (mise en scène de Didier Caron au Théâtre Mélo d’Amélie et à la Comédie Bastille en 2000-2003), « Plus vraie que nature » (toujours mis en scène par Didier Caron pour le théâtre du Splendid en 2001 puis par Raphaëlle Cambray pour la Comédie Bastille en 2012), ou encore « Les petits contretemps » (mise en scène d’Hervé Devolder pour le Théâtre Mélo d’Amélie et le Café de la Gare, 2009).
Par delà la pratique professionnelle du théâtre, il s’est toujours passionné pour l’histoire et notamment pour le Moyen Âge.
De la rive droite à la rive gauche, près de 700 ans d’histoire du théâtre se révèlent au gré des rues de la capitale…
Quel lien peut-il exister entre un clerc du Parlement de Paris au XVe siècle et le boulevard du Crime, entre le vicaire de la paroisse Saint-Leu-Saint-Gilles et Molière, entre un jongleur de foire médiévale et le principal d’un collège sous la Renaissance, entre l’illustre théâtre de l’Odéon et le non moins mythique Café de la Gare? L’amour de la scène et du théâtre ! A chaque époque, des hommes et des femmes portés par une même passion ont donné au théâtre parisien ses lettres de noblesse. D’évènements historiques en anecdotes savoureuses, ce guide vous fera pénétrer dans les coulisses de l’histoire tumultueuse du théâtre qui, aujourd’hui encore, présente deux visages : d’un côté le théâtre institutionnel, théâtre des rois, qui bénéficia de la protection du clergé ou de l’État, et de l’autre le théâtre privé, ce théâtre de rues qui du apprendre à jongler perpétuellement avec les règles et parfois même les lois.
